Les travailleurs étrangers temporaires : indispensables pour pallier les pénuries de main-d’œuvre agricole

Les entreprises agricoles du Canada sont confrontées à des pénuries de main-d'œuvre persistantes. En 2022, les contrats et les ventes que les entreprises agricoles ont dû refuser en raison des pénuries de main-d'œuvre ont représenté un manque à gagner de 2,8 milliards de dollars dans le secteur de l’agriculture.  Le problème n'est pas près de disparaître, puisque le Conseil canadien pour les ressources humaines en agriculture estime qu'il y aura 100 000 emplois vacants dans le secteur agricole d'ici 2030.¹

Les travailleurs étrangers ont contribué à pallier les pénuries de main-d'œuvre, trois entreprises agroalimentaires sur dix ayant embauché des travailleurs étrangers. Les entreprises agricoles estiment beaucoup les travailleurs étrangers temporaires (TET), qui leur permettent de répondre à la demande pour leurs produits et services (92 %) et de rester en activité (89 %). ²

Afin que le programme réponde mieux aux besoins concrets des entreprises agricoles, le gouvernement devrait autoriser Permettre le partage ou le transfert de travailleurs étrangers , à titre optionnel (comme un permis de travail interentreprises). Les décideurs politiques devraient profiter de l’examen du programme pour s’assurer que sa structure prenne en compte les réalités du marché et ne favorise pas le maraudage. Ce rapport contient plusieurs recommandations à l'intention des décideurs politiques.