Dans la conjoncture économique volatile que nous connaissons, l’abordabilité est devenue une préoccupation pressante au Canada. En raison de l’augmentation du coût de la vie, beaucoup de gens peinent à joindre les deux bouts, en particulier les travailleurs vulnérables et les propriétaires de PME, qui composent difficilement avec les innombrables défis économiques que la pandémie a laissés dans son sillage.
Les perturbations de l’approvisionnement causées par les fermetures, les mesures exceptionnelles de relance monétaire et budgétaire et les conflits géopolitiques ont tous contribué à la forte augmentation du coût de la vie survenue ces dernières années1. Dans ce contexte, quelles approches privilégier pour que les travailleurs vulnérables et les propriétaires de PME ne portent pas un fardeau disproportionné?
Si bien des gouvernements essaient d’atténuer l’escalade du coût de la vie, près de neuf PME sur 10 au Canada jugent les mesures prises inefficaces. Une écrasante majorité de propriétaires d’entreprise sont d’avis que les gouvernements ne tiennent pas suffisamment compte de leur point de vue quant aux moyens à prendre, et ils sont donc très nombreux à assumer eux-mêmes le fardeau en question.
Ces perceptions découlent du fait que les gouvernements s’en remettent principalement à des politiques du salaire minimum pour répondre aux problèmes d’abordabilité au Canada. Or, nombre de propriétaires d’entreprise considèrent les hausses du salaire minimum comme un instrument grossier qui non seulement ne s’attaque pas aux causes fondamentales de la crise de l’abordabilité au pays, mais en plus ajoute à leurs coûts d’exploitation.
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Mai 2024 | Abordabilité, salaire minimum et salaire de subsistance : trouver l’équilibre pour les PME |
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