Montréal, le 5 février 2019 – En cette journée de rentrée parlementaire à Québec, la FCEI souhaite que l’ensemble des élus collaborent à la mise en place de solutions rapides pour contrer la pénurie de main-d’œuvre. « Il y a actuellement près de 118 000 postes vacants au Québec. Le problème de pénurie de main-d’œuvre, c’est aujourd’hui que les entreprises le vivent dans plusieurs régions du Québec. Les conséquences sont importantes et bien concrètes : près d’une PME sur deux (47 %) affirme avoir perdu des ventes ou des contrats par manque d’employés et plus de quatre sur dix (42 %) ont dû annuler ou reporter des projets d’affaires. Il est donc important de mettre en place des mesures à court terme pour soutenir nos PME face à ce problème et nous comptons sur l’ensemble des élus pour collaborer avec le gouvernement en la matière », affirme Martine Hébert (M. Sc. écon.), vice-présidente principale et porte-parole nationale de la FCEI.
La FCEI recommande notamment la mise en place des initiatives suivantes :
Plus qu’une simple question de salaire ou d’automatisation…
La FCEI a aussi profité de l’occasion pour rappeler que les solutions à la pénurie de main-d’œuvre sont multiples et que la solution prônée par certains groupes de pression disant qu’il suffirait d’augmenter les salaires pour résoudre le problème est simpliste.
« Ce que j’entends des entrepreneurs, c’est qu’ils ont grandement bonifié les conditions de rémunération dans leur PME et que, malgré cela, il n’y en a pas de candidats pour les postes qu’ils ont à pourvoir. La source du problème est notamment liée à une réalité démographique et économique complexe, qui commande des solutions multiples. Ce serait trop beau si le problème pouvait disparaitre comme par magie parce qu’on a augmenté les salaires. Malheureusement, cela ne fera pas apparaître des gens dans les régions et ne donnera pas plus le goût à quelqu’un qui a un diplôme universitaire d’aller travailler à récolter des fraises ou comme aide-cuisinier », rappelle Mme Hébert.
Même scénario du côté de l’automatisation : « Ce ne sont pas toutes les fonctions qui peuvent être automatisées, ajoute Martine Hébert. Il n’existe pas encore de robot pour faire les chambres dans un hôtel. À cela, il faut aussi ajouter que l’automatisation peut nécessiter des investissements importants, qui ne sont pas à la portée de toutes les entreprises. Il faut donc préserver la survie de ces emplois moins qualifiés qui, rappelons-le, servent aussi à assurer le maintien d’emplois plus qualifiés. Nous offrons d’ailleurs toute notre collaboration au gouvernement en la matière. »
À propos de la FCEI
La FCEI (Fédération canadienne de l’entreprise indépendante) est le plus grand regroupement de PME au pays, comptant 110 000 membres dans tous les secteurs d’activité et toutes les régions. Elle vise à augmenter les chances de succès des PME en défendant leurs intérêts auprès des gouvernements, en leur fournissant des ressources personnalisées et en leur offrant des économies exclusives.
Renseignements :
Mélanie Raymond, attachée de presse et conseillère aux affaires publiques, FCEI
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