Le projet de loi 68 redonnera du temps aux médecins et des consultations aux patients

Montréal, le 10 septembre 2024 – Dans le cadre des auditions publiques, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a présenté son mémoire et accueille très positivement le projet de loi 68, Loi visant principalement à réduire la charge administrative des médecins. Celui-ci constitue une étape prometteuse dans la démarche du gouvernement pour réduire la paperasserie, notamment dans le secteur de la santé, et redonner du temps aux médecins, leur permettant ainsi de se concentrer davantage sur leur rôle essentiel : soigner les patients. 

Dans une récente étude, la FCEI a montré que les médecins québécois consacrent chaque année 4,4 millions d’heures à des tâches administratives superflues, soit l’équivalent de 13,2 millions de consultations. Une réduction de 10 % de ce fardeau administratif au Québec pourrait non seulement diminuer la fatigue et l’épuisement professionnel chez les médecins, mais aussi améliorer la qualité des soins. Elle permettrait même de libérer suffisamment de temps pour ajouter l’équivalent de 1,3 million de consultations par an. Mais les retombées positives de ce projet de loi iraient encore plus loin.

« Nous sommes heureux de voir le gouvernement agir pour réduire la paperasserie des médecins, ce qui était une de nos demandes depuis deux ans. Il est clair que cette avenue représente une solution efficace et peu coûteuse pour améliorer la productivité au Québec, mais aussi simplifier le quotidien des médecins et offrir plus de disponibilités pour les patients », déclare François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI.

Une réforme qui rejoint les PME du Québec
Les résultats d’un sondage d’août dernier de la FCEI illustrent que la réduction de la paperasserie administrative pour les médecins est unanimement saluée par les entrepreneurs, qui sont 92 % à identifier l’amélioration de l’efficacité du système de santé comme une priorité absolue. 
Ceux-ci anticipent également des bénéfices concrets pour leurs propres entreprises. En effet, près de deux tiers (69 %) d'entre eux estiment que cette simplification administrative pourrait entraîner une diminution du nombre d'absences pour raisons médicales parmi leurs employés. Cela se traduirait par une meilleure disponibilité des employés, une réduction des interruptions dans les opérations et, par conséquent, une amélioration de la productivité au sein des entreprises.


Le gouvernement peut apporter quelques améliorations au projet de loi
La FCEI note quelques améliorations à apporter au projet de loi. Elle souligne les dispositions qui limiteraient grandement la possibilité de demander des billets de médecins en cas de doute de maladie d’un employé. Si enlever les demandes de certificat du médecin pour de courts congés de maladie peut réduire la paperasserie des médecins, il faut néanmoins que les entrepreneurs puissent garder un certain levier en cas d’abus. 

« La forte majorité des dirigeants de petites entreprises ne demandent pas de billet du médecin lors d'un congé de maladie, car ils possèdent un lien de confiance avec leurs employés. Mais, dans les cas où c’est nécessaire, il serait triste de leur enlever toute possibilité. Une précision est de mise dans le projet de loi », conclut M. Vincent.  

Renseignements
Aïsha Laperrière, coordonnatrice aux affaires législatives, FCEI
Cell. : 514-817-0228
affaires.publiques@fcei.ca

À propos de la FCEI 
La FCEI (Fédération canadienne de l’entreprise indépendante) est le plus grand regroupement de PME au pays, comptant 97 000 membres dans tous les secteurs d’activité et toutes les régions et 21 000 au Québec. Elle vise à augmenter les chances de succès des PME en défendant leurs intérêts auprès des gouvernements, en leur fournissant des ressources personnalisées et en leur offrant des économies exclusives. Visitez fcei.ca pour en savoir plus.