Interdiction de recourir aux travailleurs de remplacement : tous les partis politiques votent pour prioriser les intérêts des syndicats au détriment de l’économie du pays

Ottawa, le 27 mai 2024 — Le vote d'aujourd'hui à la Chambre des communes pour appuyer le projet de loi C-58, qui interdit le recours aux travailleurs de remplacement dans les secteurs sous réglementation fédérale lors d’une grève ou d’un lock-out, fait pencher la balance encore plus en faveur des syndicats en matière de lois du travail, affirme la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).

Si la loi est adoptée et entre en vigueur, le gouvernement actuel et les prochains regretteront profondément d’avoir supprimé cette disposition importante qui permet aux employeurs de faire fonctionner l’économie durant les grèves ou les lock-out. Alors que les syndicats laissent déjà planer la menace d’un « été chaud », pourquoi le gouvernement et les partis d’opposition veulent-ils empirer la situation en votant en faveur de cette loi?

Lorsque des arrêts de travail causent la fermeture des services essentiels tels que les ports, les chemins de fer et les compagnies aériennes, ce sont les PME, leurs employés et les contribuables qui paient la facture.

La FCEI demande au Sénat d’effectuer un examen objectif de ce projet de loi afin de tenir compte de ses répercussions sur l’économie du pays.

—    Jasmin Guénette, vice-président des Affaires nationales, FCEI

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