Prolongement du confinement : le ramassage en bordure de rue demandé par la FCEI se concrétisera, mais les impacts économiques préoccupent toujours les PME | FCEI
Montréal, le 6 janvier 2021 – Le gouvernement du Québec a annoncé le prolongement des restrictions économiques existantes jusqu’au 8 février prochain ainsi que l’ajout de nouvelles contraintes en obligeant les commerces à fermer à 19 h 30 pour la mise en place d’un couvre-feu.
La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) constate que sa demande de permettre le ramassage en bordure de rue a été entendue après avoir envoyé une lettre au premier ministre du Québec à ce sujet le 17 décembre dernier.
« Nous avons connu une belle vague d’encouragement de l’achat local durant les fêtes et il aurait été dommage de freiner cet élan en laissant le champ libre aux géants du commerce en ligne. En permettant le ramassage en bordure de rue, on donne l’option aux Québécois de choisir leurs commerces locaux pour faire leurs achats. Face aux restrictions, les commerçants restent dans l’incertitude quant à une ouverture prochaine. Grâce au ramassage en bordure de rue, ils retrouveront une forme de certitude de pouvoir mieux rejoindre leurs clients. Cette décision aidera donc les petits détaillants de proximité », affirme François Vincent, vice-président Québec à la FCEI.
La FCEI a toujours demandé le respect des directives de la santé publique. L’inquiétude reste vive pour les dirigeants de petites et moyennes entreprises (PME).
Améliorer l’aide du gouvernement du Québec
Les entreprises commencent la nouvelle année 2021 en étant déjà très fragilisées. Selon le Tableau de suivi de la santé des PME, seulement 30 % d’entre elles ont retrouvé des revenus normaux. La dette moyenne contractée par les PME en raison de la pandémie seulement dépasse les 100 000 $. Pour celles qui sont limitées depuis des mois, garder le moral est devenu difficile.
« Plus on limite les PME, plus les impacts économiques sont grands et affecteront les autres entreprises de leur écosystème. Le seul moyen de voir la lumière au bout du tunnel, qui commence à être très long pour de nombreuses PME, c’est de s’assurer de bonifier les programmes d’aide », ajoute Francis Bérubé, analyste principal des politiques à la FCEI.
Selon les résultats de décembre d’un sondage mené par la FCEI auprès de PME québécoises, 9 dirigeants sur 10 indiquent avoir encore besoin du soutien de leur gouvernement. Près de 60 % demandent au gouvernement du Québec de miser sur des programmes qui offrent des subventions plutôt que des prêts, et plus de la moitié (52 %) d’entre eux souhaitent que le gouvernement s’engage à maintenir des programmes d’aide tant et aussi longtemps que la crise durera. Mentionnons également que 48 % des dirigeants souhaitent que des actions soient menées pour faciliter l’accès aux mesures d’aide qui leur sont dédiées.
« Toute relance économique passe par le maintien de l’écosystème entrepreneurial québécois qui se compose pour l’essentiel de PME. Pour la FCEI, il est vital que les entreprises qui vivent les restrictions imposées et celles dont les ventes ont chuté (notamment dans le secteur de l’événementiel) aient accès aux programmes d’aide. Nous croyons que le gouvernement du Québec peut améliorer ces actions et les arrimer avec celles du gouvernement fédéral pour sauver les PME », conclut François Vincent.
À propos de la FCEI
La FCEI (Fédération canadienne de l’entreprise indépendante) est le plus grand regroupement de PME au pays, comptant 110 000 membres dans tous les secteurs d’activité et toutes les régions. Elle vise à augmenter les chances de succès des PME en défendant leurs intérêts auprès des gouvernements, en leur fournissant des ressources personnalisées et en leur offrant des économies exclusives. Visitez fcei.ca pour en savoir plus.
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Renseignements :
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