Montréal, le 28 janvier 2021 – Pour aider les petites entreprises frappées par les restrictions économiques, les gouvernements provinciaux et les administrations municipales se sont mobilisés rapidement pour alléger la réglementation régissant la vente et la livraison d’alcool ainsi que pour revoir les règles relatives à l’aménagement des terrasses de restaurants. Ces efforts méritent d’être soulignés, car ils ont permis d’aider de nombreux restaurateurs en temps de crise. Dans le cadre de la Semaine de sensibilisation à la paperasserieMC, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) attribue son prix Coupe-paperasse d’or annuel aux gouvernements qui ont contribué à concrétiser ces mesures pour soulager les chefs d’entreprise.
« Offrir aux restaurateurs la possibilité de livrer de l’alcool ou encore de profiter de leurs terrasses autant que possible a aidé de nombreux entrepreneurs à un moment où les restrictions et le confinement auraient pu les convaincre de fermer définitivement leurs portes. Ces gestes posés démontrent que l’allégement réglementaire et la réduction de la paperasserie peuvent bénéficier aux entreprises et aux gouvernements », souligne François Vincent, vice-président Québec à la FCEI.
La livraison d’alcool : une bouée de sauvetage pour les restaurants
D’un océan à l’autre, des ministres et fonctionnaires responsables des régies des alcools et des jeux se sont unis pour offrir une solution alternative à la fermeture des salles de restaurants. Au Québec, l’adoption du projet de loi 72 a permis aux restaurateurs de vendre de la bière et du vin avec les repas à emporter ou à livrer. D’autres provinces, comme l’Ontario et l’Alberta, ont même autorisé la vente de cocktails dans des récipients hermétiques. La FCEI réitère ses remerciements aux élus qui ont permis la concrétisation de ces allégements réglementaires.
Les municipalités ont vraiment mis à l’honneur la saison 2020 des terrasses de restaurant
Les maires et les conseillers municipaux du pays ont répondu présents quand il a été question de revoir les règlements sur l’aménagement des terrasses de restaurant. Au Québec, l’Union des municipalités du Québec (UMQ) en a fait un dossier important. De nombreuses municipalités aux quatre coins de la province, comme Sherbrooke, Rimouski et Saguenay, ont facilité la vie des restaurateurs. On peut aussi souligner le travail de la Ville de Québec qui a réduit de 3 300 $ à 50 $ le prix des permis de terrasses et celui de la métropole, Montréal, qui a fait preuve de proactivité en supprimant temporairement les frais d’occupation et les frais de délivrance des permis cafés-terrasses pour certains arrondissements.
Au Canada, d’autres exemples méritent aussi d’être mentionnés, comme la Ville de Winnipeg qui a décidé de ne plus exiger du tout des permis de terrasses temporaires, ou encore certaines municipalités, comme Toronto, qui ont revu leurs règlements sur le chauffage, l’électricité et la sécurité contre les incendies des locaux afin de permettre aux restaurants de chauffer leurs terrasses durant l’hiver, prolongeant du même coup la saison estivale.
La reprise sera longue pour les restaurants canadiens
Selon les prévisions de la FCEI, au rythme où augmentent les ventes en ce moment, il faudra probablement huit ans aux restaurants du Canada pour retrouver des niveaux de revenus normaux. Voilà pourquoi la FCEI encourage les gouvernements qui ne l’ont pas encore fait à s’assurer que tous les récents changements réglementaires seront adoptés sur une base permanente pour que les restaurants qui sont en difficulté puissent disposer de sources de revenus supplémentaires.
« Les mesures prises par les divers gouvernements et administrations montrent que faire preuve d’agilité réglementaire et de rapidité pour diminuer la paperasserie, c’est possible. Nous leur demandons donc de poursuivre sur cette voie et d’adopter la même approche pour réduire la paperasserie cette année, car les entreprises sont encore extrêmement fragiles et que ces mesures sont un excellent moyen de stimuler la reprise économique », conclut M. Vincent.
À propos de la Semaine de sensibilisation à la paperasserieMC
La 12e édition de la Semaine de sensibilisation à la paperasserie (du 25 au 29 janvier) souligne cette année encore le coût et l’impact d’un excès de règlements. Cette campagne annuelle incite les gouvernements de partout au pays à prendre des mesures pour réduire le fardeau administratif et réglementaire qu’ils imposent aux PME. Pour en savoir plus, consultez FCEI.ca/paperasse ou suivez #paperasse.
À propos de la FCEI
La FCEI (Fédération canadienne de l’entreprise indépendante) est le plus grand regroupement de PME au pays, comptant 110 000 membres dans tous les secteurs d’activité et toutes les régions. Elle vise à augmenter les chances de succès des PME en défendant leurs intérêts auprès des gouvernements, en leur fournissant des ressources personnalisées et en leur offrant des économies exclusives. Visitez fcei.ca pour en savoir plus.
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