Montréal, le 20 décembre 2021 — C’est le début des nouvelles restrictions pour les PME québécoises avec l’entrée en vigueur du taux d’achalandage à 50 %. Pourtant, 1 PME sur 4 craignait ne pas finir l’année 2022, faute a des revenus toujours sous la normale en raison de la pandémie. Pour la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), la situation est alarmante. Le gouvernement du Québec n’a toujours pas annoncé d’aide directe et les nouveaux programmes fédéraux seront inaccessibles pour 80 % des PME canadiennes en raison des seuils d’admissibilité trop élevés.
« À cinq jours de Noël, les dirigeants de PME affectées négativement par les nouvelles restrictions ont la certitude d’enregistrer des pertes importantes et sont dans l’incertitude quant à l’avenir de leur entreprise. Avec la possibilité de revenir à une fermeture obligatoire des commerces, l’anxiété est à son comble. Si les programmes s’articulent toujours essentiellement sous forme de prêts, leur inutilisation sera généralisée et inadaptée à la réalité des PME québécoises. Celles-ci se sont endettées en raison de la COVID-19 de près de 100 000 $ en moyenne et de plus de 200 000 $ pour un restaurant avec salle à manger. Le premier ministre François Legault devrait suivre l’exemple de Tim Houston, premier ministre de la Nouvelle-Écosse, qui a annoncé une aide directe pour les entreprises touchées par les restrictions mises en place », affirme François Vincent, vice-président pour le Québec de la FCEI.
La FCEI demande au gouvernement du Québec d’éviter la fermeture des commerces et l’enjoint d’annoncer rapidement qu’il offrira une aide directe sous forme de subvention pour les entreprises qui doivent subir les nouvelles restrictions économiques.
« Au cours des 20 derniers mois, les dirigeants de PME ont fait des sacrifices importants, allant pour certains à la fermeture obligatoire pour plus d’une centaine de jours. Une fois un dossier d’insolvabilité déposée, il n’est pas possible de revenir en arrière pour sauver une entreprise. En demandant une compensation équivalente aux pertes imposées par les restrictions, les entrepreneurs ne demandent pas un cadeau de Noël à leur gouvernement, ils veulent simplement protéger leur emploi pour faire vivre leur ménage ainsi que tous ceux qu’ils génèrent avec leur projet d’entreprise », conclut François Vincent.
La FCEI réitère sa demande formulée au gouvernement du Québec de donner plus de temps (10 ou 15 ans, plutôt que 3 ans) pour rembourser les prêts accordés dans le cadre des programmes d’aide du gouvernement du Québec (PAUPME et PACTE). Enfin, elle demande de repousser le moratoire de remboursements pour le remboursement du capital et des intérêts liés aux aides financières accordées dans le cadre du volet AERAM du PAUPME, qui se termine le 31 janvier prochain.
La FCEI invite les dirigeants de PME à signer sa pétition pour le Québec et celle pour le gouvernement fédéral.
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